Pepe Kouoh est celui qui a enfin proposé un hymne pour le village Bonendalè
L’on se posait déja certainement beaucoup de questions au sujet de la vulgarisation de la culture de Bonendalè. Heureusement, en cette année 2020 précisément, l’artiste et traditionaliste Pepe Kouoh à décidé de se pencher sur la question du devenir de sa culture à travers un hymne interpellateur qu’il a intitulé « Bon’Endale », nom même de son village.

C’est donc dans une collaboration avec le fils prodige de la nouvelle génération du Makossa Dany Muna, que le doyen Pépé Kouoh honore son village au travers de sa voix. « Bon’Endale » au-delà d’une simple chanson est également une promotion et une affirmation à l’identité culturelle du village Bonendalè. C’est également cette épopée dans laquelle, le vétéran Pepe invite les natifs à fonder la fierté de Bonéndalé dans l’unicité, l’amour et le respect des valeurs.
Brève situation géographique de Bonendalè
Petit village situé à Douala – Cameroun, notamment dans l’arrondissement de Douala 4e, à quelques mètres de Bonabéri. Bonendalè est surtout situé entre le lieu-dit Rail de Bonaberi et le village Bomono Ba Mbengue, entouré par Sodiko, Bonamatoumbè et Ndobo (le ministère du Soya). Plus qu’un village, il est devenu depuis quelques années, une localité très visitée par de nombreuses personnes. Ce qui lui confère sa vocation de zone touristique. Ceci pour ses espaces tels que : les immeubles bâtis sous des regards sur la mer, ses espaces de distraction tels que le Kartier Latin chez Etia Mbappè et surtout l’hospitalité de ses habitants.

« Bon’Endalè » une interpellation au renforcement culturel
La chanson « Bon’Endale » tombe donc à pil, pour renforcer l’identité culturelle et touristique de cette agglomération. Elle ne constitue non pas seulement une interpellation au regard des fils de Bon’endanalè, mais pour tous les fils et filles de chaque communauté. Mbom, nos cultures ne peuvent qu’être portées hautes par nous-même. Chacun a une part de responsabilité dans ce sens-là. Muna Pongo, Dany Muna s’inscrit d’ailleurs dans la courroie et la logique du vivre ensemble. A travers son apparition dans la chanson, il témoigne son appartenance à toute la communauté Sawa et celles du Cameroun en général.
« Bon’Endalè », un appel à la valorisation des effigies
Pepe Kouoh marque également son soutien à Sa majesté chef de Bonendalè et défend bec et oncle son mboa natal. Il le fait aussi bien comme Ben Decca pour son Bonebela natal, Comme Dany Muna et Dina Michou pour leur Pongo natal, comme Frank William Batchou pour son Bangangté natal, comme Mama Nguea pour le Nkam, comme Rihanno Mars pour son Dschang natal, comme Frank De Blaiso pour son Bonanjo natal, Comme Ulrich Takam pour son Mpenka – Michel natal et comme Olivier Charly pour son Cameroun natal.

Bonne leçon en tout cas, parce que comme le dis l’adage : « nul n’est mieux servi ailleurs que chez soi ». Il est important de porter haut l’effigie de son village, celui ci étant la terre de ses parents et patrimoine de ses ancêtres. Dans ce sens, Pepe Kouoh lance un cri fort pour ceux et celles qui ont encore honte de leurs origines et de leurs identités.
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