15 Avril 2020: Une Journée mondiale de l’Art qui passe inaperçue.
Chaque 15 Avril, la communauté artistique célèbre la journée mondiale de l’Art, dans le but de favoriser, protéger et rendre l’artiste libre. De ce pas, le Cameroun ne saurait manquer d’exprimer son attachement à un tel événement compte tenu de sa richesse culturelle et de son patrimoine artistique.

Tout va mal
En cette année 2020, les artistes ont du mal à joindre les deux bouts, à cause de l’actualité marquée par la crise sanitaire à Covid19 qui rend tout événement inepte. Alors dans le cadre de la célébration de l’édition 2020 de la journée mondiale de l’Art, L’UNESCO lance avec le CISAC: la »ResiliArt« . C’est un mouvement global visant à mettre en lumière, l’état des industries créatives grâce à des discussions mondiales de haut niveau avec des professionnels clés de l’industrie.

Brèche sur l’origine de la journée mondiale de L’Art et le contexte actuelle
La journée Mondiale de L’Art est créée en 1948, lors de la conférence générale de l’UNESCO, tenue au Lyban (Beyrouth) à l’initiative de l’Association Internationale des Arts. L’amélioration des conditions de l’artiste est donc inscrit à l’ordre du jour. Elle vise non seulement à promouvoir une meilleure prise de conscience dans la diversité des expressions artistiques et à questionner sur la contribution de l’artiste au développement durable vis -à- vis des ses valeurs. Mais également à répertorier les obstacles sociaux, économiques ou politiques qu’il devrait surmonter dans l’exercice de cette profession.
Alors, bien que existante depuis 1948, la Journée de l’Art fut célébrée pour la toute première fois en 2012. Et depuis lors, au Cameroun comme partout ailleurs, plusieurs activités artistiques et culturelles sont organisées dans l’objectif d’intégrer l’Art de manière transversale dans le programme de l’UNESCO.

La journée de l’Art dans le contexte Camerounais
Alors que des milliers de Camerounais convergent de plus en plus vers la culture, comme source de réconfort et de connectivité, le secteur est paralyse. Les institutions et installations culturelles, notamment les musées, les théâtres et les cinémas ont fermé leurs portes à cause de cette crise sanitaire à laquelle le monde fait face.
Au mboa c’est la débrouillardise totale « Sauve qui peut ». Le confinement est de taille. Le secteur de la culture, autant que tous les autres, souffre de cet ennemi invisible On parle de la « troisième guerre mondiale ». L’économie est au ralenti, il est presque impossible de se prononcer. Aucune mobilisation, aucun commentaire à ce sujet. Quelques médias seulement en parlent. Sur les rues, la thématique semble inconnue et ignorée. Les mesures prescrites par le premier ministre chef du gouvernement interdisent les manifestations publiques et les rassemblements de plus de 50 personnes. Donc à cet élan de vent rien à dire si oui « Rendez-vous à l’année prochaine » !
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A mon avis, les professionnels de la culture et les artistes devraient manifester leurs attachements à cet événement d’envergure et à la culture. Ceci, à travers des œuvres artistiques dont les messages pourront être orientés vers la lutte contre notre adversaire et challenger Covid19.
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