Festival International MODAPERF, 5e édition « réécrire l’avenir dans le présent » pour une meilleure transmission culturelle.
Après quatre éditions de performance, de recherche et de création, le Festival International des Mouvements, Danses et Performances (MODAPERF) sonne la cloche de la 5e édition sous le parrainage de KOUAM TAWA.
La conférence de presse marquant le début des activités de ce festival s’est tenue ce mercredi 17 novembre 2021 dans les locaux de l’institut Français de Douala à 10h 30 minutes. Ce Festival des arts vivants qui s’étend du 18 au 28 dans les villes de Douala, Yaoundé et Dschang se célèbre sous le thème « Réécrire l’avenir dans le passent ».
« Réécrire l’avenir dans le passent », et pourquoi ?
« Réécrire l’avenir dans le passent » est donc un moment de réparation des âmes, de reconstruction des liens et de pérennité de ceux-ci. C’est également un moment pour creuser encore plus sur les questions culturelles les plus épineuses, afin de tenter d’y apporter des éléments de réponse. Et aussi un moment de restitution du patrimoine africain.
Et pour reconstruire et motiver les âmes à travers le 6e art, le Festival se teinte des couleurs d’espoir et de diversité culturelle aux fins d’une cohabitation pacifique et apaisante pour servir de médiation pour les conflits notamment au Nord- Ouest et Sud-Ouest du pays.
MODAPERF par la compagnie Zora Snake
MODAPERF est une initiative créative pensée et portée par l’association artistique la compagnie Zora Snake. Il constitue un carrefour d’idées, un nid de réflexion qui ouvre une brèche d’échange et de dialogue entre les créateurs nationaux, internationaux, de la diaspora et aussi les publics de tous horizons.
C’est à travers des projets visant à promouvoir un élan de solidarité, d’hospitalité, de générosité et d’accueil entre les différents groupes sociaux, culturels, religieux et de tous les sexes.
La particularité de la 5ème édition du Modaperf 2021
Et pour cette édition anniversaire, Zora Snake et son équipe mettent un accent plus particulier sur les formations avec des professionnels venus de tous bords et une réflexion sur la question du genre.
Il sera également question de faire un retour aux sources et à ses origines. D’où d’ailleurs le choix de la ville de Dschang ou se fera la rencontre entre l’art au village et l’art de la ville. C’est aussi un moyen de dialoguer et d’échanger avec les danses patrimoniales telles que le Nkoungan… comme forme de performance à prendre au sérieux.
Le public aura droit à :
Pendant ces 09 jours, les activités s’articuleront sur des ateliers de formation et transmission, la danse de création, les performances artistiques, l’art dans l’espace public, les débat et les expositions.
Une compétions de Hip Hip en Battle est également organisée devant un jury constitué de Thz Storm, Aurélien De Fakto, Antonia Nawel, Blondy Pop et Otomo De Manuel, pour un prix gagnant de 500 000 Fcfa.
Et plusieurs compagnies venues du Cameroun, de la France, de la Russie, de la Suisse, de l’Allemagne, du Burkina Faso, de la Côte d’ivoire, de la Belgique et du Congo Kinshasa nous rassasieront alors de leurs belles créations.
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