DIBAMBÈ : La tradition

Dibambè, ce patrimoine immatériel dans lequel nous plonge Idriss est un héritage qui ne tarit pas et qui doit se transmettre de générations en générations. 

Depuis un passé infiniment lointain, une manière de vivre, une façon d’appréhender la vie,

‎Depuis un passé aussi distant que le présent, une façon de communiquer, une façon de transmettre,

‎Ceci faisait déjà partie du vécu de nos ancêtres, ceux là qui ont été là avant nous,

Un style de vie : Filles, fils, enfants, hommes, femmes, marquent les pas de danse autour d’une flamme,

‎Flamme, lumière, l’ éveil, pour se décharger de cette énergie négative accumulée, acquise inconsciemment ou pas de parts et d’autres, par ci par là

Danse autour du feu, dans le sens contraire de l’aiguille d’une montre pour se recharger de cette énergie positive ,

Sanja autour des reins, chemise sur le torse ,pieds nus pour les tétè entrainés avec joie dans la danse, mbaka en mains avec dévouement à l’écoute des chants entonnés par un sonja

‎Kaba déroulé sur le torse, wangisí sur la tête, pieds nus, les femmes suivent les pas de danse des hommes chantant avec joie,  armées de Mbaka

Danse pour la paix, danse pour l’harmonie, danse pour la sécurité, tout un partage ensemble pour enraciner les liens,

‎Assis autour de cette flamme ,de chaque histoire contée, découle une dibiè en guise de leçon pour nous éveiller davantage dans la vie active,

‎Une nuit sous un ciel bleu étoilé, pour la magnifier,  se raconte des contes où se trouvent des richesses immatérielles et inestimables,

Que seuls les tenants de la tradition peuvent transmettre aux esprits prêts dévoués et avertis.

        *IDRISS NDJANDA*

              *NOTOZINE* ‎

Tétè: Mr , Yéyè: mme ,  Wangisí : foulard Sonja : gardien de la tradition, Mbaka: baguette en bambou de chine, Dibiè: sagesse.