Journée Internationale de la langue maternelle, le Cameroun prend part à la 21e édition – Tamtam Du Mboa

Plus de 43% des langues parlées dans le monde sont menacées de disparition. Pour cela, dans le but de leur protection, au Cameroun comme partout dans le monde, ce 21 Février 2020, l’on vibre au rythme de la 21^e édition de la journée Internationale de la langue maternelle.

Banderole par-ci, affiche par- là, oui basé sous le thème « La langue maternelle, ça compte pour le développement de la construction et la réconciliation »,  les sujets sont axés sur la célébration de la 21^e édition de cet évènement historique. D’ailleurs pour marquer son intérêt, Le Cameroun n’est pas en reste compte tenu de son importante diversité linguistique et Culturelle.

En effet, proclamée le 21 Février 1999 par la conférence générale de l’UNESCO, La Journée Internationale de la Langue Maternelle est un moment pour toute la communauté internationale de rendre hommage aux quatre étudiants assassinés le 21 Février 1952, pour avoir usé  officiellement de leur langue maternelle Bengali au Bangladesh.

Alors, parce qu’une culture de paix ne peut se construire que dans un espace où tout le monde a le droit d’utiliser sa langue maternelle pleinement et librement. Pour marquer cette journée, l’Organisation des Nations Unis pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et ses agences  valorisent la diversité linguistique et culturelle et encouragent le maintien des connaissance des langues maternelles à travers d’importants évènement.

 Ainsi, observé depuis le 21 Février 2000, elle fait l’unanimité dans tous les Etats. Notamment au Cameroun où depuis quelques années déjà, les langues Maternelles sont inscrites dans le programme pédagogique des lycées et Collège. Je me rappelle même encore clairement de la période où je représentais mon collègue dans une compétition interscolaire.

En fin à l’occasion de cette journée, l’UNESCO réaffirme son engagement en faveur de la diversité linguistique et invite ses États membres à célébrer la journée dans autant de langues que possible afin de rappeler que la diversité linguistique et le multilinguisme sont essentiels pour le développement durable.