La camerounaise Elsa Kane Njiale sacrée Prix NO’OCULTURES pour la Critique d’Art en Afrique
La journaliste camerounaise Elsa Kane est sacrée Critique d’Art en Afrique à la 5e édition du prix No’oculture. Un prix qu’elle remporte avec l’article « C’est dans la nuit que s’exprime les libertés » sur la pièce de danse chorégraphique tunisienne « El Botiniere » de la Compagnie Al Badil.
C’est par voie du communiqué rendu public le 24 décembre 2024, que nous apprenons avec immense joie le prix de la camerounaise Elsa Kane Njiale comme Critique d’Art en Afrique au concours panafricain de la critique d’art. Un prix en plus pour elle car, cette lauréate du Grand Prix Francophilie des médias et le concours de production médiatique sur le patrimoine culturel camerounais entre autres, est une habituée des prix et récompenses en journalisme.
Le Prix NO’OCULTURES vise en effet, à reconnaître et à récompenser le mérite des critiques africains. Il a été initié en 2019 par l’association Nord Ouest Cultures. Et depuis son existence, plusieurs disciplines ont été mises avant, notamment le cinéma en 2020, La musique en 2021, la littérature en 2022 et la photographie en 2023. Et pour cette année 2024, c’est la danse qui est mise devant les projecteurs.
Pour ce travail de critique original autant sur la forme que sur le fond, le jury présidé par Anne DÉCORET-AHIHA, anthropologue de la danse, productrice et écrivaine, et composé de Leïla ASSAS, journaliste et critique, et Salia SANOU, chorégraphe, a plébiscité ce texte de 7648 signes de Elsa. Une production qui a charmé ce collège de professionnels de l’art par la pertinence du titre et des sous-titres au regard du propos de l’œuvre proposée, ainsi que les références musicales mises en perspective.
Le jury a donc relevé l’articulation entre éléments descriptifs relatifs à la matière chorégraphique, à la scénographie, à la progression du spectacle et à son atmosphère générale. Il a également pris en compte les éléments analytiques qui donnaient à lire, avec pertinence, le propos de l’œuvre et ce qu’elle venait dire de la vie nocturne à Tunis, en particulier dans le cabaret “EL BOTINIÈRE”.
Le prix NO’OCULTURES est donc une satisfaction pour notre Lauréate pour qui malgré les nuits blanches, dit être « très fière de ce prix qui est le tout premier qu’elle remporte sur le plan international » . Celui-ci représente un certain aboutissement. Elsa dans ses propos recueillis dit par ailleurs être consciente qu’elle ne devrait pas s’endormir sur mes lauriers vu que nous évoluons dans un environnement difficile et précaire.
Nos encouragements et notre reconnaissance à Elsa Kane, la camerounaise qui a su valablement représenter et hisser au firmament , l’étoffe du 237.
Olivier Charly (+237 691347589)
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