Au parcourt légendaire de Dina Bell – Tamtam du mboa
Pour parler de lui à la jeune génération, il suffit juste le faire référence à « Sophie ». L’une de ses romances qui a joué un rôle prépondérant dans les vies amoureuses de plusieurs Camerounais et est considérée jusqu’à nos jours comme un véritable « Hymne à l’Amour ». Pourtant pour la vielle génération, la reconnaissance est simple et facile par l’appellation « Bazor ».
En effet, né dans la ville capitale économique du pays de Manu Dibango le 28 mai 1953. Charles Dina Ebongué embrasse très tôt le monde de la musique par la volonté de ses parents qui ont bien voulu l’envoyé à la chorale « Lotina Samè » de Eboa Lotin de regrettée mémoire. Cependant, très prématurément conduit par une passion et un amour aigu pour l’Art musical, Dina Bell anime de de nombreux boums, kermess, Concerts Scolaires, shows vacances, surprises parties et autres. Et ne se révèlera qu’en 1978 avec « Yoma Yoma » un EP de 02 titres produit par le label Azengue Productions.
La gloire d’un Héros à la fleur du succès – Dina Bell
Avec ce titre réalisé avec Toto Guillaume à la guitare et Aladji Touré à la basse. Dina Bell connait un immense succès avec un Disque d’Or à la clé. Ainsi pénétré par le goût de la musique religieuse héritée de ses parents, le père du Folk Camerounais développe un makossa coloré de l’Afro Zouk, du Funk, des musiques congolaises… En 1983, il fonde le groupe « Bazor » et est considéré comme l’un des piliers du makossa. Ce qui lui vaut d’ailleurs le surnom « Bazor » qui signifierait « Pilier » en langue Duala.
Dina Bell, un maillon de puissance
En 1982, Bazor fait partie du coffret de 3 CD, Les fleurs Musicales du Cameroun, produit par le ministère de la Culture du Cameroun, avec la participation de plusieurs artistes dont Francis Bebey, Manu Dibango, Anne-Marie Nzié, Marthe Zambo, Ben Decca, Prince Eyango, Charlotte Dipanda, Henri Dikongué, Sam Mbendé, Jean Bikoko Aladin, Hugo Nyamé, Mama Ohandja etc…. Et à partir de là, il ne sautera que de succès à succès avec les titres comme « Mbemb’A Iyo » en 1980, qui prône le respect de la femme et les albums tels que « Etom’Am » en1983 et « Mélodies roses » en 1989 pour ne citer que ceux-là.
Une riche discographie de Dina Bell
Hors mis « Yoma Yoma », la discographie de Dina Bell est très riche. Son épisode de succès se poursuit en 1980 avec « Mbemb’a Iyo », un album de 05 titres produit par le label Ebeny Records International. En 1981 avec « Longe » d’une traklist de 05 titres produit par le label Bazor dont titre fare est « Wala Longo ». Blow en 1984 un album de 05 titres produit par le même label dont avec le fameux « Sophie ».
Loin de s’arrêter nous sommes en 1983 et c’est « Etom’am », l’album de 05 titres ayant comme titre fare « Esale Nika » qui fait vibrer le monde. Trois ans après c’est-à-dire en 1986, « Poko Poko » avec 06 titres et produit par le même label grince les tympans avec « Minya Mam ». L’on se souvient encore très bien de l’album « Mélodies Roses » de 1988 toujours produit par le label Bazor.
En 1989, c’est au tour du label Haissam Records de produire l’album « Turbo Hits 89 » du trio Hilarion Nguema, Ben Decca, et Dina bell. L’album de 05 titres « La Force Tranquille : L’essentiel » ne seras point en reste avec son titre très connu « Di Diya Di Tondonè ». Encore moins « Tempête » son album de 08 Titre dont un instrumental, produit par le label Not On Label.
Dina Bell et « Rebirth »
Dina Bell sera donc considéré comme la lumière de plusieurs artistes Camerounais à l’instar de Guy Bilong, Ndédi Eyango, Jeannot Ebele, les jumeaux Epé & Koum. Et jusqu’en 2004, il sortira sept albums dont « Tobo Tobo » en 2002. Mais, atteint d’une maladie, il fera un temps mort de 5 ans avant de réaliser « Rebirth » (la renaissance) en 2009.
Bazor a célèbre ses 40 ans de carrière en 2017 et est carrément porté en triomphe par son public entre Douala et Yaoundé. Il est fait Chevalier de l’Ordre du Mérite et compte une quinzaine d’album. Il vit actuellement entre Bon’eleke – Douala et Paris.
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