En spectacle Live « Waouh », Flaro Houang dévastatrice déchire les cœurs à Yaoundé
Après une longue période d’absence sur les scène de l’Institut Français de Yaoundé (IFC), Flora Houang et son orchestre rallument une flamme chez les fans de la capitale politique, le 18 novembre 2022.
Les petits dérèglages techniques de sa guitare ne l’ont pas empêché de se transformer et sortir de sa coque. Pour 1h 02 minutes d’apéro concert, Flora Houang a introduit son show à 19h 12 par une courte improvisation de « Lost Ones », qui plante d’emblée le décor.
Un show sur le part’Artage de fortes émotions
Celle- ci dans son costume calqué de ses multiples voyages à l’occident, a offert un show émouvant au public chaleureux et très dynamique de l’IFC. La tigresse scénique de Douala était accompagnée sur scène par Sylvano Mabom à la basse, et Michel Nkouaga à la batterie.
Et le trio sous la supervision de leur manager Marcel Ebelle n’ont pas eu du mal à arracher des cris, éclat de rire et des ovations chez le public très interactif. Ceci d’abord en interprétant la chanson « Je Sais » de Cysoul et invitant le public à repondre à ce refrain « Iyo ooh » du titre « Ndedi ». Lesquels ont crée des amoureux prêts à suffoquer dans la contenante salle de l’avenue Kennedy.
Un riche et entraînant répertoire
Dans une symphonie limpide et une symbiose drainante, ils ont interprété un riche répertoire de chansons constitué des titres « Hold On »; Struggles »; « Sula »; « Me Te Kin »; « Je Sais » cover acoustic Cysoul; » Waste Of Time »; « Oho »; « Ndedi » et » Mama Mia ». Chantés pour la plupart en langues duálá, anglaise, francaise, bulu et éton, les refrains étaient reprises en chœur dans toute la salle.
Belle petite senographie love
Balayée par des lumières de couleurs rouges et vertes, coiffées par le jaune, la salle se mue aux textes essentiellement puisés de l’amour. Cette synchronisation laissent transparaître un énorme charme et de love qui ne laissera pas indifférents les spectateurs.
Les rythmes embrassés
Les artistes ont également bercé l’audit’Art avec les rythmiques de rap, le slam, le chant, le jazz, le reggae, le slow, le makossa, la world music et le bikutsi entre autres. Ce qui a permis de décerner la polyvalence de son répertoire en particulier et de l’art au Cameroun en général.
Aussi, ces artistes comme de véritables prédateurs ont su occuper leur espace avec équilibre et tact. Et cette belle et emportante soirée forte d’émotions et pleine d’ambiance s’est achevée à 20h14 avec un danse prise de transe.
C’est en réalité la confirmation du part’Artge émotionnel et éthique des arts vivants. Car nous avons l’habitude de dire: « l’art a une force incontournable et incommensurable et lorsqu’il est en mis en performance live, il devient encore plus magique et incontestable ».
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