Se former au métier de photographie est désormais une nécessité au vue des enjeux photographiques accentués par l’éclosion de l’outil numérique. C’est ce qu’à compris Max Mbakop à travers le projet Kam’Art.

Tout est clean, Il suffit de faire un tour dans cette jolie salle de l’institut Français de Douala, pour se rendre compte des merveilles réalisées par les apprenants de la 7^e promotion de Kam’art. Tout brille de passion et de créativité ce 09 jeudi décembre 2021 sur les murs de l’IFC, qui a servi de cadre pour cette exposition restitution.

Les apprenants satisfaits des ateliers Kam’Art

Ce jour, plus d’une dizaine de photographes amateurs ont exposé les résultats de leurs compétences acquises durant sept mois d’atelier. Ces futures artistes de l’image dont Gédéon, Julie, Christyn, Joseph, Lartesia, Luther, Evrad, Stéphane, Bachelor et Bienvenue Fotso ont été formé sur des techniques variées de la photographie. Il était question pour Max Mbakop, le grand manitou de la photographie camerounaise et Viviane Maghela de faire de ceux-ci, de véritables soldats dans le domaine.

Les ateliers Kam’Art; qu’est-ce que c’est ?

Cette aspiration culturelle et technique est une initiative ambitieuse  jeune qui a pour vocation d’éduquer et former les jeunes personnes qui aspirent à faire de la photographie leur métier et leur profession. Cette initiative est partie d’un amour de partager, de pérenniser et de préparer la relève du domaine des arts visuelles : Nous déclare Max Mbakop, le promoteur.

Les thèmes développés à cette édition des ateliers  Kam’art

Les travaux se sont déroulés sur plusieurs modules sous le thème « Na so i di see am ». Les résultats sont plutôt satisfaisants d’après Max Mbakop qui se félicite d’avoir déjà formé plus de 100 jeunes aujourd’hui en sept éditions.  Parvenir à ancrer le métier dans les mémoires d’un grand nombre est sa grande satisfaction et reste pour lui un challenge.

Les apprenants  de cette promotion ont donc eu le mérite de développer ce thème aux travers des thématiques puisées du quotidien camerounais tels que « Brave », « Le toka dans nos cites », « La mère : 60- 20- 20 », « Bonaberi in my lens », « Le travail des personnes agées », « Le Benam », « Le Beignet Haricot », « Les déplacés de guerre … Douala i fine so téééé », le« Krump », « La C.A.N en casse », « Fipan Grass »…

Les prix pour encourager les participants

Cette restitution vient donc transmettre, communiquer et interpeller le grand public sur la place de la photographie comme métier à part entière. Et les trois apprenants qui se sont démaqués, ont été primés selon leurs rangs respectifs. Ainsi Gédéon (lauréat du 1^er prix) remporte un bon d’achat de 300 000 Fcfa. Julie (2^e prix) remporte une imprimante photo dernière génération et Bienvenu Fotso (3^e prix), un bon d’achat de 100 000 Fcfa.

Les Atelier Kam’Art sont alors une belle aventure qui invite à la recherche perpétuelle d’évolution, de transformation et d’acquisition d’une authenticité photographique camerounaise et africaine. Une initiative à porter et à encourager.