« L’amour c’est pardonner »: Monny Eka de Petit Pays supplie « Samira » dans sa nouvelle romance
Alors que la communauté mélomane du mboa et du monde entier vit encore l’un des épisodes sombres du domaine de la mélodie marqué par la crise sanitaire à Coronavirus, l’heure n’est plus à la traine. Ce février 2021, Monny Eka a fait équipe avec son mentor Petit Pays, King Karlemagne et Brenda pour faire une romance intitulée « Samira ».
« Samira » est un plaidoyer en chanson de l’artiste camerounais Monny Eka, fils du grand Oméga. Il a vu le jour officiellement le 12 février 2021 et son clip a été publié sur la chaîne Youtube Normad Network TV, du label NOMAD PF&R, qui l’a d’ailleurs produite. Dans les Lyrics de « Samira », l’on retrouve l’artiste en parfaite collaboration avec la légende Effata. Le clip nous propose également de découvrir King Karlemagne et Brenda, deux jeunes artistes qui par leurs voix supers soniques, leurs timbres et leurs puissances vocales interpellent.
« Samira » et les couleurs précieuses
Dans le clip de Samira, nous observons que le décor est plus animé d’objets précieux et luxueux, ancré et coloré de couleur jaune or qui laisse entrevoir la place privilégiée et de valeur qu’en grand amoureux, Monny accorde à sa dulcinée et l’amour en général. Ce choix de couleur jaune met également en évidence le caractère jaloux qui réside dans une vie amoureuse. C’est d’ailleurs ce que Samira nous laisse constater dans son comportement et ses scènes.
Samira en rapport avec la nature
La nature est présente. C’est un rapprochement entre la beauté de Samira et celle de la nature divine. Du blanc également très actuel dans le vidéogramme, lequel caractérise la pureté, la vérité et la sincérité de l’amour qui se veut aussi très rêveur. Il y’a aussi une grande fréquence de couleurs sombres. L’on voudrait à travers celles- ci démontré les limites du bonheur dans un couple car, une vraie relation amoureuse est faite de hauts et de bas, de bonheurs et d’épreuves. Alors aujourd’hui on peut aimer et demain détester. C’est ainsi la life. Ce sont des aspects que Stephen Diaz, qui est le réalisateur de ce magnifique vidéogramme très claire de lumière du jour et de contraste a voulu mettre en évidence.
Sur l’écriture de « Samira »
Dans l’écriture de Samira, les paroles ne sont pas ordinaires, elle sont celles que nous avons l’habitude d’écouter et de retrouver dans de nombreux textes. Mais ici, il est important, voire primordiale de marquer un point d’arrêt sur la voix car tout se joue dans les différents timbres vocaux des chanteurs. Alors que ce soit dans le rap qui se veut d’habitude revendicateur, que sur la mélodie qui se veut berçante, il y’a eu un travail pointilleux qui se ressent sur la bonne collaboration vocale et la bonne synchronisation entre le refrain et les chœurs. Les voix sont aussi entre- groupées les unes sur les autres suivant un ordre établi, malgré quelques petites imperfections négligeables.
En tout cas, Monny Eka a fait du beau boulot, Il a misé sur le côté esthétique de son art. Même si j’avais souhaité voir des scènes plus émotionnelles tant sur le plan de la gestuelle que sur celui de l’interprétation scénique des textes.
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