Plan d’assainissement?: « Klaxon » de Stephane Dipita un vrai plaidoyer
Klaxon, la pièce de théâtre mise en scène par Stéphane Dipita a une fois de plus eu l’honneur de dénoncer les abus des responsables de l’urbanisation du Cameroun dans le cadre de nuit des idées à Douala.
Sous les grincement de dents, un public émotif se plonge dans sourdine questionnement « Dieu aurait- il des préférences sur ses créatures humaines? » et s’écoule en larme. C’est l’Institut Français de Douala qui a servi de plateau ce 21 janvier 2023 pour cette représentation aux thématiques environnementales.
Stéphane Dipita a fait d’une pierre deux coups en livrant un couteau à double tranchant à travers Klaxon. Klaxon une pièce à double mission, denonciatrice et sensibilisatrice. Elle constitue d’abord un plaidoyer en direction des communautés urbaines, des mairies et toutes institutions en change de l’urbanisation et de l’insalubrité dans notre pays. Elle est également une sensibilisation orientée vers ces usagers qui inondent les voies et espaces publics avec les commerces ou autres activités quotidiennes.
Sur la question de l’insalubrité
Un enfant décide de mettre fin à la vie d’une araignée qui salissait quotidiennement les murs de sa chambre. Seulement lorsqu’il décide de passer à l’acte, il se rend compte que l’araignée en question n’est que son propre père. Et en ce moment, la pièce laisse percher sur les lèvres de son public la rethorique question : « On tue cette araignée ou pas ? ». Julien Eboko, du haut de son échelle, raconte sans cesse l’histoire.
Le quotidien
Également un benskiner percute un passager sur le passage clouté. Le benskiner décède sur le champ tandis que la jeune dame admise aux urgences y reste quelques temps plus tard. Les deux se retrouvent donc dans l’haut- delà. Et là, le Seigneur décide de mettre les deux à l’épreuve. Il promet en effet de les renvoyer sur terre, mais à une seule condition. Qu’il fassent la paix avec eux même et avec les autres.
Une pensée pour les usagers des routes et carrefours
Les petits débrouillards des routes et carrefours de Douala font face aux faux plans d’assainissement des mairies. Restés dans les pleurs et le désarroi, ils voient leurs marchandises être renversées, les comptoirs cassés. Ils font alors chemin avec la peine. La pitié accompagne la pièce, laquelle se laisse également apercevoir chez le public attentifs et attentionné qui ne s’empechera d’écraser les larmes chaudes sur les joues.
Voici à peu près à quoi ont eu droit au public actif de l’institut Français de Douala. Je n’en dirai pas plus, découvrez tout sur la pièce en cliquant ICI.
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