Série TV « Woman And Material: La Proxénète de Aimée Virginie Makougoum, un enseignement contre les déviances des filles envieuses
Depuis quelques temps, je ne me sépare plus de mon écran. Mbindi mbindi minutes, j’ai la télécommande en main. Direction CINAF TV afin de ne rien rater de « Woman And Material », une série qui dépeint le proxénétisme, les déviances et les conséquences d’une vie de jeunes envieuses dans notre société.
« Woman And Material » est une série engagée du 21e siècle. Une idée originale et une mise en scène l’actrice camerounaise Aimé Virginie Makougoum dite Tata Mimie. Elle est réalisée par Salem Kedy et produite par United Force Film’s. Et est disponible en 6 saisons dont les sous titres sont: « Le Réseau » ; « A malin, malin et demi » ; » Devant ou derrière » ; « Ma Coépouse » ; « L’empoisonneuse » et « La Proxénète » qui retiendra d’ailleurs notre attention.
L’histoire derrière la proxénète
Cinquième saison de la série « Woman And Material », la Proxénète » raconte l’histoire de Tata Mimie, une ex prostituée qui, après avoir roulé sa bosse au Cameroun, trouve refuge au Gabon. Ceci, afin de faire taire ses gaffes commis dans sa terre natale le Cameroun. Alors de son retour, elle met sur pied un vaste réseau de proxénétisme et se résume à bafouer de sang froid, l’avenir de plusieurs jeunes filles vulnérables. En complicité démoniaque avec son homme de main Basil et des hommes véreux de la société.
Dans les rôles clés
Dans le déroulement, on trouve Aimée Virginie Makougoum dans le rôle de Tata Mimie, la proxénète, patronne du réseau. Rôle qu’elle incarne avec tact et professionnalisme. Et dans celui des prostituées, plusieurs jeunes filles issues de diverses classes sociales, étudiante, fille de famille désespérée, abattues et aliénées par les difficultés de la vie, jeunes pubertes et naïves en quêtes d’autonomie pour sortir du contrôle parental et les prostituées de profession. Lesquelles travaillent sans relâche, se livrent à des pratiques les plus véreuses et les plus inhumaines possibles pour satisfaire des désirs financiers de leur patronne.
L’âme de la série
L’histoire de « Woman And Material, la proxénète » est très émouvante et chacune de ses scènes est un renseignement. La série invite les jeunes filles à plus de prudence et à faire preuve de patience. Éviter d’envier les autres. Elle sensibilise également les parents à la responsabilité vis à vis de leurs progénitures. Les scènes montrent les conséquences du manque de dialogue entre parents et leurs enfants. Et aussi les conséquences d’un camouflage des enfants par certains parents qui ne donnent pas à ceux-ci, la possibilité de s’épanouir.
Elle soulève et dénonce bien des cas dans de nombreuses scènes. Le doigt dans l’œil, Tata Mimie qui avait réussi à dogmatiser et à dompter sa propre fille en lui interdisant toute sortie et toute rencontre avec le monde extérieur se croyait imbattable et intouchable. Seulement lorsque Késita a vaincu toute crainte infligée par sa mère, elle a montré une grande revolte qui a toute suite fragilisé sa lionne de mère.
Les moments de forts regrets
Et la cerise sur le gâteau, plus tard il se trouve que Anne Marie, une de ces filles prostituées n’est autre chose que la propre fille de Tata Mimie, qu’elle avait abandonné sans défense lors de son départ au Gabon. Le plus douloureux encore est que Anne Marie avait subit le pire des châtiments de la part de sa propre mère.
En effet, après le décès tragique de la petite Sonia, une fille mineur, naïve et vierge que la proxénète avait livré à un de ces clients pour des pratiques vicieuses, ésotériques et maléfiques, elle avait décidé de mettre fin à sa vie de prostituée. Elle est capturée par la boss lady, qui lui avait soumise à des pratiques les plus barbares et les plus sauvages. Sur instruction de celle qui allait devenir sa mère biologique, Anne Marie est férocement violée par une dizaine de costauds gars payés par sa maman. Et pire, sa nudité est publiée dans les réseaux sociaux. Une situation qui mettra sa famille, notamment sa mère adoptive, dans un état pathétique.
La conséquence de la méchanceté
Quand Tata Mimie s’est rendu compte que c’était sa propre fille qu’elle avait soumis à une telle souffrance, elle n’avait plus que pleures, solitudes et regret comme compagnons. Car toutes les filles les autres filles l’avaient quitté, Rynelle, Aza, et même son homme de main le plus fidèle Basil. En pire encore, sa fille protégée là désobéit. Humm
Le message autour de la proxénète
Sinon, cette scène n’est pas anodine car met en garde ceux qui croient maîtriser la vie. Pourtant comme le dit on: « Tu connais aujourd’hui, mais jamais de quoi est fait le lendemain » . Ne fait pas à autrui ce que tu n’aimes pas qu’on te fasse et prend l’enfant de l’autre comme ton propre enfant. Parce que lorsque tu te courbes pour regarder le caleçon de celui qui se trouve devant toi, tu laisses tes arrières sans contrôle et quelqu’un d’autre peut voir ton caleçon. Donc le karma existe.
Quelle fin! « Woman and Material » délivre un message très poignant. A mon avis chacun devrait regarder la série et se faire sa propre appréciation. Quant à moi, j’en ai reçu un bon enseignement en attendant la prochaine saison.
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