A la découverte du village Ndog Beya Liko’o – Cameroun
Le Cameroun regorge d’énorme potentielles culturelles et naturelles qu’il est important de présenter au monde. C’est le cas notamment de ces valeurs et splandeur de la forêt de Ndog Beya Liko’o que nous avons eu le plaisir de visiter ce jour.
La boussole de l’équipe du tamtam du Mboa a tourné en direction de Ndog Beya Loko’o ce 06 novembre 2021. Village de l’arrondissement de Mbankomo, département de Mefou et Akono, c’est dans la région du Centre. Il est surtout situé à quelques mètres de Nkenglikok (Village de Rigobert Song), à l’axe lourd Douala- Yaoundé.

Ndog Beya Liko’o est alors un village particulièrement très riche. Avec sa foret presque encore vierge, il dispose d’une richesse naturelle épatante. La beauté et le charme de son paysage sont sans faille. Le bois constitue plus de 70% de cette richesse.
Sur le plan culturel, les danses patrimoniales les plus rependues sont le Makunè et l’Assiko auxquelles s’ajoute le Bitkusi. La langue parlée est le bassa et l’habillement traditionnel reste le rafia et ses accessoires.
Ici, les traditions sont scrupuleusement respectées selon les us et coutumes. Tout repose sur la famille comme fondement de toute sacralité. La consultation des ancêtres est au centre de toute prise de décision en rapport avec les coutumes.
Les tombes creusées en majorité sur la grande cour et très proche des maisons sont précieusement gardées après inhumation d’un mort. Ceci par ce que: « On vole les morts dans leurs tombes ». Relate un autochtone,

La religion la plus rependue à Ndog Beya Liko’o est la religion catholique. Les populations y vivent en parfaite harmonie avec un stricte respect du droit d’ainesse. La jeunesse s’y fait généralement rare à cause du fort exorde rural qui y a battu campagne. Et les quelques maisons faites en terre battue sont naturellement réchauffées par la vieille chaleur des vieillards.
La richesse de Ndog Beya Liko’o reste embryonnaire. Les populations qui vivent essentiellement de l’agriculture, souffrent d’absence de route et des moyens de transport pour rallier la capitale. L’on peut y compter quelques moto qui se font d’ailleurs très rare.
De Nkenglikok à Ndog Meya Liko’o et vice versa, l’on doit tenir à la main, minimum 1000 Cfa à cause du mauvais état des routes. Encore qu’il faut attendre plus d’une heure et demi pour voir une passée.

#NdogMeyaLiko’o est donc un village culturellement et naturellement riche. Le souhait et l’espoir de ces parents vieillissants, est le retour massif des fils et filles du village aux sources.
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