Vaste soulèvement au sein de la chefferie du groupement de Bomono Ba Mbengue : Que réclame la population à SM Dibanda ?
Ce 1er février restera à jamais gravé dans les mémoires du groupement de Bomono Ba Mbengue et environs.
Alors que SM Dibanda David avait décidé par les notes du 02 janvier et 16 janvier 2025, de mettre fin au règne de certains notables de sa Chefferie et certains chefs de familles de son groupement et en nommer d’autres, les populations se sont soulevées ce samedi 1er fevrier 2025. Pour elle, cette décision n’est que pure imposture. Une réunion convoquée à cet effet ce jour, aurait tourné au vinaigre occasionnant des troubles au sein de ce groupement.
Les populations de Bomono Ba Mbengue 1 et Bomono Ba Mbengue 2 énervées, se sont rendues à la chefferie munis de pancartes marquées par des messages forts qui déshonorent ce pélerin. Ils étaient en effet hommes, femmes et jeunes qui tous de noir vêtus et d’uniforme du village, ont pris d’assaut cette Chefferie de deuxième décret, du canton Pongo, dans l’arrondissement de Dibombari, département du Moungo. Les faits relatés se déroulent au Cameroun, notamment dans la région du littoral.
Les raisons d’un tel agissement sautent d’emblée à l’oeil sur ces pancartes. Ceux-ci dénoncent entre autres: la trahison, l’imposture, la non implication de SM à la défense du patrimoine foncier de son groupement, le manque de considération pour son territoire et sa population, ou alors, la lenteur dans la prise des décisions de celui-ci.
Rappelons que SM Dibanda a été désigné à la tête dudit groupement en 2020. Clamé, et célébré par la population à la majorité jeune, il a été surnommé le « Roi David, l’homme de la situation » par la même population qui dit aujourd’hui regretter ce choix . Laquelle déclare avoir été trompée sur toute la ligne en pensant ainsi. Elle lui intime donc l’ordre de libérer la chefferie.
Une telle situation, met donc exergue non seulement la détermination des populations de Bomono Ba Mbengue à défendre son territoire mais aussi l’attachement à leur patrimoine. Elle pose également le problème du mode de désignation et démission des proches collaborateurs (notables et chefs de familles) d’un chef traditionnel dans la société Sawa, leurs rôles et limites auprès de cette institution traditionnelle.
Cependant, les interrogations demeurent de savoir s’il n’est donc pas temps que le chef Dibanda et ses populations montent sur la table pour trouver ensemble les solutions aux différends et réclamations ? Ou alors, pour la population n’y a t-il pas une façon moins scandaleuse de faire entendre sa voix ?
Olivier Charly (+237) 691347589
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